Pour ne pas rester toujours en Béarn, nous allons nous promener à Montfort en Chalosse. La commune possède un musée, installé il y a plus de 20 ans sur un domaine aux activités multiples et multiséculaires.
Le Musée de la Chalosse est un véritable conservatoire de l’identité chalossaise.
On trouve déjà un Gariepy Jacob vers 1570 à Montfort-en-Chalosse dans les Landes qui est marié avec Isabelle Greffe. Puis en 1595, Jean Gariepy, leur fils, né le 23 août 1598, toujours à Montfort-en-Chalosse va se marier avec Jeanne Daragon. Ils ont un fils François qui est né vers 1629.
Ce dernier arrive en Nouvelle France 1656. Il est maitre menuisier.
François se marie le 13 aout 1657 à Quebec avec Marie Oudin, une parisienne de 14 ans. ( née en 1642). Ils ont signé un contrat de mariage le 15 juillet 1657 par devant Maitre Guillaume Audouart de Saint-Germain, notaire. Guillaume Audouart de Saint-Germain est d’abord commis au greffe et tabellionage de 1648 à 1649 à Trois-Rivières, puis après avoir été secrétaire du conseil de 1649 à 1663 à Québec, il est notaire royal à l’automne 1649 à Québec.
François et Marie vont avoir treize enfants :
Marie-Ursule Gariépy (religieuse de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal).Marguerite Gariépy (religieuse de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal), Charles Gariépy Il naît le 29 décembre 1661 à Château-Richer et baptisé le même jour. Il est capitaine de milice. Il se marie à Marie-Anne Cloutier, puis, en secondes noces à Anne Morel.
Louise Gariepy est née le 11 Mars 1664 toujours à Chateau Richer. Elle décède la même année. François Gariépy né le 11 Mars 1665 va se marier avec Geneviève Godin.
(Ci-contre, Contrat de mariage passé pardevant Daniel Normandin, notaire royal et garde-notes du roi, entre Charles Gariépy, âgé de 30 ans, fils de François Gariépy et de Geneviève Godin, demeurant à Sainte-Anne). Il est officier de milice en 1725 à La Pérade
Jacques Gariépy est né le 26 Mars1667 et se marier avec Madeleine Gareau. Il décède le 12 Juin 1750 à Lachenaie. Geneviève Gariépy née le 9 Juillet 1669, se marie avec Isaac Hervieux, puis, en secondes noces à Thomas Barthélemy. Marie-Madeleine Gariépy, née en 1671, mariée à Antoine Trudel, décède à 24 ans à Ville Marie le 16 Novembre 1695. Louis Gariépy né le19 Nov 1673, à Chateau Richer. Il se marie avec Geneviève Letartre, puis, en secondes noces, avec Catherine Aubert. Catherine Gariépy, née le 9 May 1677, mariée avec Philippe Trudel. Jean Gariépy, né le 11 Avril 1679, et marié à Marguerite Bonnet. Il décède le 2 Juillet 1745 à Lachenaie.
Inventaire après décès des biens de feu Marguerite Bonnet, épouse de Jean Gariépy
Alexis Gariépy né le 23 Avril 1681à Chateau Richer, marié à Françoise Raynaud, puis, en secondes noces, à Madeleine Chapleau. Il décède le 6 Janvier 1747.Pierre Gariépy, né le 12 Novembre 1685 à L’Ange Gardien. C’est le seul enfant qui ne va pas naitre à Château Richer. Il est marié à Marie Hubou. Il meurt le 1 Mars 1764 à Lachenaie.
Le 19 mars 1659, Jacques Gourdeau, seigneur de Beaulieu sur l’île d’Orléans, lui concède une terre (2 arpents de long sur la largeur de l’île).
En 1661, il abandonne sa concession pour aller s’établir à Château-Richer sur la moitié sud-ouest d’une terre (3 arpents de front) concédée par les marguilliers (chargés de l’administration des biens de la communauté paroissiale ) de la paroisse de la Visitation-de-Notre-Dame. Dès 1661, la paroisse de La Visitation-de-Notre-Dame-de-Château-Richer est constituée et le premier curé résident est nommé
Le 8 juillet 1664, il cède sa moitié de terre à Mgr de Laval pour 207 livres et, avec l’argent, il paye le prix d’achat pour la terre 51 et l’habitation qui s’y trouve à Château-Richer de Claude Petiot de Courbières qui retourne en France.
Le 5 octobre 1682, il s’établit sur la terre 29 (3 arpents et demi de front sur une lieue de profondeur) achetée de Denis Guion à L’Ange-Gardien (près de Québec) au prix de 2 000 livres.
Procès-verbal de ligne et borne séparant deux terres depuis le fleuve Saint-Laurent jusqu’à une lieue en profondeur, lesquelles terres étant situées à la première concession, sur le fleuve Saint-Laurent, dans la paroisse de L’Ange-Gardien, seigneurie de la Côte-de-Beaupré. La présente pièce concerne directement: Jacques Goulet; Louis Gariépi (Gariépy) (arpenteur Ignace Plamondon père) . – 23 octobre 1780
Le 23 août 1683, il achète pour 530 livres la terre 52 (2 arpents de front sur une lieue et demi de profondeur) voisine de la terre 51 qu’il avait achetée en 1664 à Château-Richer.
Le 6 février 1684, il vend les terres 51 et 52 de Château-Richer à Charles Gariépy, son fils aîné.
En 1706, François Gariépy décède à Château-Richer.
En 1729, il avait 181 descendants.
On trouve au cours de l’histoire beaucoup de descendants de François Gariepy. Voici, ci-dessous une liste non exhaustive de quelques descendants Il est impossible de citer tous les membres connus au Canada, par contre, le nom de Gariépy n’existe plus dans les Landes.
Edgar Gariépy
Edgar Gariépy estné et décédé à Montréal (11 octobre 1881 – 21 mai 1956), Il est le fils de Joseph Gariépy, marchand-épicier originaire de Lachenaie, et de Marie-Emilina Patenaude, de Rivière-des-Fèves (comté de Châteauguay). Sa famille habite rue Dorchester et déménage rue Saint-Denis près du Carré Saint-Louis vers 1906. Il fait ses études primaires à l’école paroissiale du Sacré-Coeur, dans le quartier Papineau à Montréal. Il termine un cours scientifique et commercial au Mont-Saint-Louis. En 1901, il poursuit ses études au Noviciat des Oblats de Marie-Immaculée à Lachine. Il devient un photographe québécois spécialisé dans l’architecture, que les historiens de l’art décrivent comme un photographe documentaliste.
Photographe professionnel à partir de 1920, il voyage à travers le Québec afin de documenter l’architecture québécoise. Gariépy se constitue ainsi une importante banque photographique. Ses photos sont publiées dans « Les monuments commémoratifs de la province de Québec ». Outre les témoignages de la vie quotidienne de son époque, qui possèdent une valeur documentaire, il réalise de nombreuses reproductions d’œuvres d’art. Ci-dessous, un extrait du fond Edgar Gariépy
Léo Gariépy
Léo est né le 3 octobre 1912 à Saint-François de Sales au Canada.
Le sergent Léo Gariépy a participé à la libération de Courseulles-sur-Mer lors du débarquement de Normandie en tant que soldat canadien.
Le 5 juin 1944 à 21h00, le navire qui embarque Léo Gariépy à destination de Juno Beach largue les amarres. À minuit, les éléments se déchaînent. L’humidité, le froid, la houle et le mal de mer épuisent Léo et les autres soldats.
Le sergent Gariépy dirige son char vers la rive droite de la rivière Seulles et tire à plusieurs reprises sur son premier objectif, la Maisonnette, une casemate camouflée cachant un canon de 88 mm2. La riposte cesse et croyant l’endroit désaffecté et sécuritaire, l’équipe en profite pour manger et reprendre des forces. Un tir soulevant le char obligea Léo à reprendre la position de tir. Après quelques tirs, Léo se dirige ensuite à l’arrière et réussit à faire tomber l’épaisse porte de la casemate.
Le 14 août 1944, il est un des premiers arrivés dans Falaise, que les derniers détachements allemands essayent encore de défendre. À ce moment, seule la mitrailleuse de son blindé fonctionne encore.
Des renforts de l’infanterie canadienne débarquant à Courseulles-sur-Mer.
Léo revient ensuite en France en mars 1964, puis il déménage à Courseulles-sur-Mer en 1967 et décède le 12 septembre 1972 (à 59 ans) dans cette commune.
Marie-Chantale Gariépy,
M.C. Gariépy est née le 1er mars 1975 à Montréal, est une écrivaine québécoise francophone.
Après des études en tourisme au collège Lasalle, Marie-Chantale Gariépy se spécialise en histoire de l’art à l’Université Concordia de Montréal puis en études littéraires, en lettres et en chant classique à l’UQAM.
En 2016, elle se démarque par l’écriture du recueil de nouvelles: 25 cents et autres histoires à la pièce, traduit en 2018 en langue serbe, et comme directrice littéraire aux éditions « Tête première ».
Elle est membre de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois.
Pierre Gariépy
« Les grandes passions qui retournent l’être et font perdre contact avec la réalité n’ont jamais effarouché Pierre Gariépy. On se souvient de la dérive qui nous emporte au bout du rêve et de l’amour, de la vie et de la mort, dans Lomer Odyssée. L’écrivain continue dans cette voie en se tenant à la frontière du possible et de l’imaginaire dans Tam-Tam, un très court roman, qui nous pousse dans un univers où l’on se demande à chaque phrase si on est dans le songe ou la chimère ». ( Littérature du Québec – Chroniques d’Yvon Paré)
Raymond Gariépy
Raymond Gariépy est né le 24 janvier 1923 à L’Ange-Gardien sur la Côte-de-Beaupré dans la province de Québec au Canada. C’est un historien généalogiste et un homme politique québécois.
Il a été maire de L’Ange-Gardien de 1985 à 1989.
De 1946 à 1975, il fut assistant-auditeur de la province, poste aujourd’hui nommé sous-ministre adjoint, pour le ministère des Finances du Gouvernement du Québec. Puis, jusqu’en 1980, il fut aux affaires culturelles pour la même province.
C’est à sa retraite, en 1980, qu’il se consacre à sa passion pour l’histoire et la généalogie. Il avait déjà publié de courts ouvrages, mais l’essentiel de ses contributions fut fait entre 1984 et 2002.
Dans « Les terres de L’Ange-Gardien, Côte-de-Beaupré », il fait non seulement la généalogie de chacune des familles propriétaires jusqu’au début de la colonie au XVIIe siècle, mais encore il retrace les transactions foncières, les activités économiques et certaines anecdotes concernant les lots.
Il est impossible de citer le nom de tous les descendants ou de familles liées à François Gariépy au Canada ou aux Etats-Unis. Ce qui suit n’est qu’une petite partie des noms ayant un lien avec la famille Gariépy : Arcand, Bergeron, Bessette, Bouille, Cloutier, Cote, Cauchon, Delisle, Emond, East, Frenette, Germain, Gautier, Gignac, Goulet, Hebert, Houle, Leblanc, Lalonde, Levasseur, Marchand, Martel, Marcotte, Mondor, Naud, Plourde, Perron, Poulain, Raiche, Rivard, Simard, Toupin, Tourigny, Turner, Vignault………
Voici quelques précisions sur ses descendants (1er et 2ème générations, source : Claude Dupras), puis quelques informations sur Montfort en Chalosse.
Génération 1
1. François Gariépy (Jean Gariepy et Jeanne D’Aragon) est né vers 1630 à Montfort-en-Chalosse (Landes) et décédé le 25 avril 1706 à Château-Richer. Il épousa Marie Oudin le 13 août 1657 à Québec, fille d’Antoine Oudin et de Madeleine Delarussière. Elle est née à St-Mery, près de Paris.
Les enfants de François Gariépy et de Marie Oudin sont:
i. Marie Ursule Gariépy née le 8 juillet 1658 à Québec, et décédée le 4 août 1713 à Montréal.
ii. Marguerite Gariépy née le 22 mars 1660 à Québec, et décédée le 14 février 1723, Montréal.
iii. Charles Gariépy né le 18 décembre 1661 à Château-Richer, marié avec Marie Anne Cloutier le 7 février 1684, toujours à Château-Richer.
iv. Louise Gariépy, née le 11 mars 1664, à Château Richer, et décédée le 2 avril 1664, dans la même commune.
v. François Gariépy né le 1 mars 1665 à Château-Richer, et marié avec Geneviève Godin le 17 octobre 1689, à L’Ange Gardien.
vi. Jacques Gariépy, né le 26 mars 1667 à Québec, et marié avec Marie-Madeleine Gareau St-Onge le 25 novembre 1697, à Boucherville.
vii. Geneviève Gariépy née le 9 juillet 1669, à Château-Richer, et mariée avec Isaac Hervieux le 24 novembre 1687, à L’ange-Gardien.
viii. Marie Madeleine Gariépy née vers 1671, au Québec, et mariée avec Antoine Trudel le 19 février 1691à L’Ange Gardien.
ix. Louis Gariépy né le 19 novembre 1673, à Château-Richer.
x. Catherine Gariépy née le 9 mai 1677, à Château-Richer et mariée avec Philippe Trudel le 28 janvier 1696, à L’Ange Gardien.
xi. Jean Gariépy, né le 11 avril 1679, à Château-Richer, et décédé le 2 juillet 1745, à Lachenaie.
xii. Alexis Gariépy né le 23 avril 1681, à Château Richer, marié avec Françoise Raynault Planchard le 16 janvier 1713, à la Pointe-aux-Trembles.
xiii. Pierre Gariépy né le 12 novembre 1685, à L’Ange Gardien, marié avec Marie Huboult Longchamp Tourville le 11 janvier 1712, à St-François-de-Sales.
A la génération 2, on trouve (quelques noms!):
Les enfants de Louis Gariepy et de Catherine Aubert sont:
i. Catherine Gariépy née le 3 avril 1703.
ii. Marie Gariépy née le 4 février 1705, à L’Ange Gardien et mariée avec Pierre Renaud Canard le 21 février 1729, à L’Ange Gardien.
Iii. Catherine Gariépy, née le 3 avril 1706 à L’Ange Gardien, mariée avec Louis Fafard Lonval le 8 février 1728, à L’Ange Gardien.
iv. Louis Gariépy né le 19 septembre 1708.
v. Charles Gariépy né le 19 septembre 1709.
vi. Thérèse Gariépy née le 19 octobre 1710.
vii. Louis Gariépy né le 12 février 1714, à Château Richer; et décédé le 4 mai 1785, à L’Ange Gardien.
viii. Prisque Gariépy née le 12 février 1714.
ix. Marie Barbe Gariépy ne le 16 septembre 1716, à L’Ange Gardien, et mariée avec René Mathieu le 25 juin 1736, à L’Ange Gardien.
x. Jean François Gariépy né le 3 décembre 1723.
On trouve également :
Jean Gariépy, né 11 avril 1679 à Château-Richer, et décédé le 2 juillet 1745 à Lachenaie. Il épouse Marguerite Bonnet le 23 novembre 1705 à St-François-de-Sales, fille de Mélaine Bonnet et de Marie Buisson. Elle meurt le 10 septembre 1736 à Lachenaie.
Les enfants de Jean Gariépy et de Marguerite Bonnet sont:
i. Marie-Agnes Gariépy née le 22 décembre 1706, à St-François-de-Sales, et décédée le 28 août 1746, à Terrebonne. Elle se marie avec Etienne Trudeau le 27 janvier 1727, Lachenaie.
ii. Marie-Marguerite Gariépy née le 8 novembre 1708, à St-François-de-sales et décédé le 5 mai 1763, à Terrebonne. Elle s’est mariée avec Germain Lepage le 9 février 1727 à Lachenaie.
iii. François Gariépy né le 8 décembre 1710, à St-François-de-sales et décédé le 17 novembre 1772, à Lachenaie. Il s’est marié avec Marie-Josephe Picard le 13 octobre 1738, à Lachenaie.
iv. Agathe Gariépy née le 2 novembre 1712, à St-François-de-sales et décédée le 31 mai 1744, à Lachenaie.
v. Marie-Anne Gariépy née le 9 septembre 1714, à St-François-de-sales et décédé le 4 avril 1742, à Lachenaie. Elle s’est mariée avec Jacques Muloin le 7 novembre 1735, à Lachenaie.
vi. Jean Gariépy né vers 1716, au Québec et décédé le 28 septembre 1761, à Lachenaie.
vii. Ursule Gariépy née le 16 septembre 1718, à St-François-de-sales et décédée le 11 janvier 1804, à Mascouche. Elle s’est mariée avec Athanase Duprac (ou Dupras) le 29 janvier 1741, à Lachenaie.
viii. Marie-Josephe Gariépy, née le 9 septembre 1720, à St-François-de-sales et décédée le 3 avril 1793, à Ste-Geneviève (Pierrefonds). Elle s’est mariée avec Louis Charest le 14 avril 1738, à Lachenaie.
ix. ( Anonyme?) Gariépy né le 24 septembre 1722, à St-François-de-sales et décédé le 24 septembre 1722, à St-François-de-sales.x. Marguerite Gariépy née le 14 mai 1724, à Lachenaie et décédée quelques semaines plus tard le 31 juillet 1724.
Ci-contre : le petit port de Lachenaie, autrefois
xi. Louis Gariépy né le 26 juin 1726, à Terrebonne et décédé le 2 août 1726.
xii. Bonaventure Gariépy né le 7 octobre 1729, à Lachenaie et décédé le 26 avril 1782. Il s’est marié avec Marie-Louise-Reine Lalonde le 22 février 1762, à Lachenaie.
xiii. Marie-Louise Gariépy née le 10 août 1731, à Lachenaie.
Mais arrêtons-nous un peu sur le village où est né François Gariépy.
D’abord, le musée : Une maison de maître richement meublée, le jardin et la maison du métayage, le chai et son pressoir étonnant, le conservatoire de vignes, le four à pain en activité, les animaux … Au domaine de Carcher, tout évoque la Chalosse agricole et viticole du 19e siècle. (Ci dessous, l’entrée du musée)
L’église romane de Montfort en Chalosse dédiée à St Pierre est bâtie sur un petit coteau, hors du village, d’où l’on découvre un magnifique panorama sur les Pyrénées. Sa fondation remonterait au Xème siècle.
Mais nous sommes dans le sud-ouest, pays du rugby. On ne peut pas quitter Montfort sans évoquer les frères Boniface. Guy et André Boniface sont nés à Montfort en Chalosse. Deux frères associés au centre d’une même ligne d’attaque. Deux frères doués, passionnés de rugby, dissemblables certes mais combien complémentaires. Un tandem fraternellement réuni pour la gloire du rugby français dans le quinze tricolore.
Ils ont débuté dans l’équipe minime de l’Ecole Publique et poursuivi chez les cadets de l’A.S.Montfortoise section rugby. Après un passage d’André à l’U.S. Dax, Guy rejoint son frère au stade Montois pour ne plus le quitter et avec lui devenir champions de France.
L’aîné André, grand, athlétique, élégant ; le cadet Guy, droit et fin comme un pin des Landes, taillé à coup de hache dans une musculature d’acier, le visage nargueur, le regard de feu. Les deux, étroitement liés par un amour passionné du rugby et une affection réciproque, profonde. Le grand, protecteur et maternel, le second, admiratif et fin devant un frère servant d’exemple.
Guy, tué dans un accident de voiture le 1er janvier 1968. Le stade de Montfort en Chalosse porte le nom de Stade « Guy Boniface ».
Sources :
Dictionnaire généalogique des familles du Québec (René Jetté, Presses de l’Université de Montréal, 1983)
Pierre Gariépy – correspondance par courriel
Généalogie du Québec et d’Amérique française
Naissance d’une population – Les Français établis au Canada au XVIIe siècle (Presse de l’Université de Montréal, 1987)
Tanguay – Vol. 1
Marjolaine Saint-Pierre, Léo Gariépy, un héros récupéré : célébré en France, ignoré ici : biographie, Montmagny, Éditions de Varennes, 1993, 145 p. (ISBN 2-9802-4258-6)
Wikipédia
Association des Boutin d’Amérique
R. H. Roy, Débarquement et offensive des Canadiens en Normandie, Saint-Laurent, Éditions du Trécarré, 1986
Les terres de l’Ange-Gardien, Côte-de-Beaupré. 2e édition revue. Québec, Société de Généalogie de Québec, 2004 (1984), 744 p. Collection « Contributions à la Société de Généalogie de Québec, 99 ».
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